Danse
mon cœur, la pluie n’a plus rien à nous dire, elle clapote
aux berges des flaques souillées où les pas inconnus
déposent leurs ouï-dire un peu plus loin, là-bas, en ces
traces mouillées.
Danse et n’écoute plus l’impropre
et l’historique de ces saisons où l’homme éclaire son
chemin de ces leurres prévus à l’improbable éthique qui
voudrait, qu’en la vie, l’on se donna la main.
La
valse est singulière aux prémices du temps, danse mon cœur,
la pluie dissipe les chagrins, le monde n’est jamais qu’un
éternel instant… il y fleurit l’ivraie et dessèche le
grain !
Et puis, parmi les jours épousés des
querelles, parmi les dévolus, parmi les négations, danse
mon cœur ainsi que cette tourterelle qui roucoule au grand
jour au-delà des passions.
La pluie sur le trottoir
trébuche en des lumières de néons d’artifice en des
reflets vainqueurs, elle a mis, sur tes yeux, ses gouttes
coutumières… n’écoute plus la pluie, danse, danse mon
cœur ! extrait de mon site:
Des Mots au Monde
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Commentaires
Pourtant quand on l'écoute bien... la pluie chantonne de jolis airs...
Un peu comme un symphonie de Beethoven, parfois... Un peu comme la sonate du clair de Lune...
Malgré la triste mine, les clapotements de cristaux offrent une douce mélodie, un baume au coeur.
Joli poème..;